L. Festinger : Théorie de la Dissonance Cognitive. 1957.
J. Piaget : Théorie de l’Equilibration. 1975.
L’impermanence de l’équilibre des structures cognitives, fait que celles-ci peuvent être à tout moment déséquilibrées ou réinstallées dans un nouvel équilibre, par la mise en œuvre de changements cognitifs spécifiques.
Ainsi, dans le cas du comportement de rituel pervers, la non-réponse du parent correspond donc une entropie maximum qui provoque chez l’enfant une perturbation qui fait obstacle à l’assimilation et le conduit à percevoir l’échec de son action.
La phase de rééquilibrage se fait alors par le truchement d’une régulation, ou d’une compensation. La régulation qu’il entreprend consiste pour lui, à reprendre cette action en la modifiant au vu des résultats antérieurs insatisfaisants. Tant que le feedback est négatif, (cas du test après dissolution d’un rituel), on maintient la perturbation jusqu’à ce qu’elle aboutisse positivement et définitivement. Dans ce cas, lorsque la correction est réussie, on parlera de feedback positif.
Cette régulation aboutit à une compensation : en quelque sorte une action de sens contraire à l’effet observé et qui tend à annuler celui-ci. Il s’agit d’une compensation par inversion. Ces compensations finissent par restaurer chez l’enfant l’équilibre perturbé. Il est intéressant de noter qu’il ne le fera jamais par un retour à l’état antérieur, ce qui aurait pour effet de réactiver sa dissonance. L’équilibration aboutit par conséquent à un stade d’équilibre meilleur que le précédent (Piaget parle de l’équilibration majorante).
Ne pas lutter (comme dans le cas du comportement rituel ou rituel pervers) c’est respecter chez l’enfant l’asymétrie des affirmations et des négations (beaucoup plus difficiles à traiter pour lui car plus longues et plus difficiles à construire que les affirmations).
L’enfant est donc amené naturellement à construire lui-même la négation (en résorbant sa dissonance) indispensable à la formation de structure d’équilibres stables.
J. Piaget : Théorie de l’Equilibration. 1975.
L’impermanence de l’équilibre des structures cognitives, fait que celles-ci peuvent être à tout moment déséquilibrées ou réinstallées dans un nouvel équilibre, par la mise en œuvre de changements cognitifs spécifiques.
Ainsi, dans le cas du comportement de rituel pervers, la non-réponse du parent correspond donc une entropie maximum qui provoque chez l’enfant une perturbation qui fait obstacle à l’assimilation et le conduit à percevoir l’échec de son action.
La phase de rééquilibrage se fait alors par le truchement d’une régulation, ou d’une compensation. La régulation qu’il entreprend consiste pour lui, à reprendre cette action en la modifiant au vu des résultats antérieurs insatisfaisants. Tant que le feedback est négatif, (cas du test après dissolution d’un rituel), on maintient la perturbation jusqu’à ce qu’elle aboutisse positivement et définitivement. Dans ce cas, lorsque la correction est réussie, on parlera de feedback positif.
Cette régulation aboutit à une compensation : en quelque sorte une action de sens contraire à l’effet observé et qui tend à annuler celui-ci. Il s’agit d’une compensation par inversion. Ces compensations finissent par restaurer chez l’enfant l’équilibre perturbé. Il est intéressant de noter qu’il ne le fera jamais par un retour à l’état antérieur, ce qui aurait pour effet de réactiver sa dissonance. L’équilibration aboutit par conséquent à un stade d’équilibre meilleur que le précédent (Piaget parle de l’équilibration majorante).
Ne pas lutter (comme dans le cas du comportement rituel ou rituel pervers) c’est respecter chez l’enfant l’asymétrie des affirmations et des négations (beaucoup plus difficiles à traiter pour lui car plus longues et plus difficiles à construire que les affirmations).
L’enfant est donc amené naturellement à construire lui-même la négation (en résorbant sa dissonance) indispensable à la formation de structure d’équilibres stables.